Nous sommes le 6 février 2023 et une grève est prévue pour demain, le 7 février 2023, contre la réforme des retraites. Le texte arrive aujourd’hui devant l’Assemblée Nationale pour un examen qui durera deux semaines. Cette nouvelle journée de mobilisation s’annonce à nouveau très perturbante pour les voyageurs. Les gens doivent s’organiser pour faire face à la perturbation de la circulation. On fait le point sur les perturbations.
Les conséquences de la grève sur les transports en commun
La grève aura un impact considérable sur les trains et les transports en commun dans toutes les régions sans exception.
- Trains : Le trafic sera perturbé sur les rails avec seulement 3 TER sur 10 en circulation, 1 TGV sur 2 mais seulement 1 sur 3 sur l’axe Atlantique.
- RER : La SNCF annonce seulement 1 Transilien sur 3. Pour les RER, 1 train sur 2 sur les lignes A et B, 1 train sur 3 sur la ligne C, et 1 sur 6 sur la ligne D.
- Métros : La RATP ne maintient qu’un trafic légèrement plus fluide que lors de la précédente mobilisation, avec 5 lignes seulement ouvertes aux heures de pointe. Les usagers doivent donc s’organiser comme ils peuvent.
Comment faire face à la mobilisation ?
Les usagers doivent s’adapter pour faire face à la perturbation de la circulation. Pour cela, ils peuvent s’organiser dès aujourd’hui, le 6 février. Les lignes de métro ne seront ouvertes que pour les heures de pointe. Certaines personnes iront en voiture ou en tramway, mais la région offre également le covoiturage pour les liaisons internationales avec 3 Eurostar sur 4 et un TGV Lyria sur deux au départ de l’aéroport d’Orly. Les automobilistes n’ont pas à s’inquiéter, il y aura du carburant à la pompe. Les salariés des raffineries ont accepté une baisse de production, mais pas d’arrêt total. La grève de l’éducation nationale verra une mobilisation importante des enseignants avec 50% de grévistes annoncés à Paris.
