Empoisonnements de chiens au championnat de canicross : que risque le responsable ?

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Empoisonnements de chiens au championnat de canicross : que risque le responsable
Empoisonnements de chiens au championnat de canicross : que risque le responsable ?

Le championnat de France de Canicross à Vauvert (Gard) a été le théâtre d’un événement tragique le dimanche 12 mars 2023. En effet, des boulettes de viande empoisonnées ont été découvertes sur le site de la course. Trois chiens ont été pris de malaise juste avant le début de la course et ont rapidement succombé. Au 14 mars 2023, nous faisons le point sur les circonstances de cette affaire et les peines encourues pour les responsables.

Les circonstances de l’affaire

Juste avant le début de la course, trois chiens ont été pris de malaises et ont été transportés d’urgence à la clinique vétérinaire de Montpellier. Malheureusement, les trois chiens sont décédés sur place, sous les yeux de leurs maîtres. Un quatrième chien a également été empoisonné mais a eu la chance d’être traité rapidement grâce à l’administration d’un antidote.

Ouverture d’une enquête pour déterminer le ou les responsables

Une enquête a été ouverte par les autorités et plusieurs plaintes ont été déposées depuis dimanche dernier, dont une de la Fédération des Sports et Loisirs Canin. Les organisateurs cherchent également à déterminer qui est responsable de cet acte malveillant qui a entraîné la mort de trois chiens. La conséquence principale de porter plainte est donc de demander la condamnation du ou des auteurs des empoisonnements de chiens. Dès lors que l’enquête sera clôturée, elle sera transmise au procureur de la République qui devra ensuite décider ou pas de poursuivre le ou les auteurs. Pour le moment, aucun responsable n’a été identifié. On ne sait donc pas si les empoisonnements sont le fait d’une seule personne ou d’un groupe d’individus.

Les risques encourus par le ou les responsables

Si le ou les responsables de ces empoisonnements sont identifiés, ils risquent une amende de 1500 euros selon l’article R655-1 du code pénal. En cas de récidive, notre droit pénal prévoit que le montant de l’amende pourrait être doublé. Dans le cas d’un acte de cruauté ou de sévices graves, les peines encourues peuvent aller jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. Toutefois, c’est au juge de retenir la qualification juridique la plus adaptée dans le cas des chiens empoisonnés lors du championnat de France de canicross dimanche dernier.

Auteur de l'article : Julien Goirand

Juriste diplômé d'un Master 2 délivré par la Faculté de Droit d'Aix-en-Provence | Concepteur d'outils juridiques | Rédaction & référencement internet pour les professionnels du droit

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